Le laboratoire est situé dans le 14ème arrondissement à Paris dans un bâtiment qui lui est propre. Il comprend à ce jour 134 membres dont 92 permanents parmi lesquels 44 chercheurs, 23 enseignants-chercheurs et astronomes et 25 personnels en support à la recherche. À ces personnels permanents s’ajoutent 30 à 40 doctorants et postdoctorants et une dizaine de contractuels. Le budget annuel de l’IAP est de 650 k€ en subvention d’État et d’environ 2,5 M€ de fonds propres issus de contrats ANR, ERC,
CNES, du Programme d’investissements d’avenir et de financements régionaux (DIM ACAV+).

L'Institut d'Astrophysique de Paris (IAP) est à la fois une Unité Mixte de Recherche (UMR 7095) de Sorbonne Université et du CNRS et un Observatoire des sciences de l’Univers (OSU). Au CNRS, il regroupe des astrophysiciens de l’INSU et des physiciens théoriciens de l'INP. Les chercheurs de l'IAP sont des observateurs, modélisateurs et théoriciens dont les travaux portent sur la formation des systèmes planétaires, la recherche et la caractérisation de planètes extrasolaires, l'évolution des galaxies, la cosmologie observationnelle et théorique, les théories de la gravitation et de la physique de l'Univers primordial et l’astrophysique des hautes énergies. L’IAP participe à des grands projets au sol et dans l’espace notamment à travers les services d’observation qu’il héberge. Il participe aux missions d’enseignement de Sorbonne Université et héberge en partie le Master 2 d’Astronomie, Astrophysique et Ingénierie Spatiale. L’IAP est engagé de plus dans un ensemble varié d’actions de diffusion des connaissances.

L’IAP est structuré en équipes de recherche et en équipes projets. Il dispose pour mener à bien ces activités d’une salle informatique hébergeant plusieurs grappes de calcul dont une grappe GPU.

L’histoire de l’IAP est riche de résultats importants. On peut noter récemment par exemple les premières détections des effets de lentilles gravitationnelles, l’étude de systèmes exoplanétaires avec de nombreuses premières dans ce domaine, les calculs ab initio des trains d’ondes gravitationnelles engendrés par l’effondrement de binaires d’objets compacts, la production de simulations hydrodynamiques de référence comme Horizon-AGN, une forte expertise dans le développement d’outils d’analyse d’images astronomiques et les résultats de la mission Planck dont l’IAP a été un acteur majeur. L’IAP est aujourd’hui fortement engagé dans la mission Euclid pour l’étude de la matière et de l’énergie sombres. Il participe aux segments sol des missions SVOM et Ariel et exerce des responsabilités dans le cadre des missions JWST et LISA.

L’actuel directeur de l’IAP doit prématurément mettre fin à son mandat en raison de sa prise de responsabilité importante sur le projet Euclid. Le futur directeur ou la future directrice de l’IAP prendra ses fonctions au 1er janvier 2021 pour les 3 dernières années du mandat en cours. Il ou elle pourra ensuite exercer un second mandat complet de 5 ans. La personne sélectionnée mènera son action en lien avec les tutelles du laboratoire : CNRS et Sorbonne Université. Elle veillera à promouvoir l'excellence scientifique du laboratoire et au développement des projets importants pour la discipline auxquels participe le laboratoire. Pour ce faire elle pourra s’appuyer sur le projet présenté au comité de visite du HCERES de janvier 2018 ainsi que sur l’évaluation et les recommandations écrites de celui-ci. Elle développera sa vision du laboratoire et inscrira le laboratoire dans la perspective des grands projets de la discipline à l'horizon
2030.

La fonction est ouverte à tout(e) candidat(e) titulaire d’un doctorat et d’un poste académique en France. Les lettres de candidature accompagnées d’un CV et d’une notice complète de titres et travaux sont à envoyer avant le 15 juin 2020 à Alessandro Morbidelli (voir contact ci-dessous), président du comité de recherche mis en place par les tutelles.

Composition du comité de recherche :

• Arnaud Cassan (IAP)
• Guillaume Faye (IAP)
• Catherine Grenet (IAP)
• Alessandro Morbidelli (Lagrange, président du comité de recherche)
•  Franck Selsis (LAB)
• Romain Teyssier (ETH)
• Annie Robin (UTINAM)
• Marta Volonteri (IAP)