Témoignages d'étudiants entrants

Le service de relations internationales accueille les étudiants internationaux. Retrouvez leur témoignages.

Témoignages d'étudiants entrants

Témoignages d'étudiants internationaux sur leur mobilité

Deux étudiants internationaux nous racontent avec enthousiasme leur stage à la faculté de Médecine Sorbonne Université.

J’ai passé 5 mois à Paris, à partir de septembre 2021. Grâce à Sorbonne Université, j’ai pu être logé à la Cité Internationale Universitaire de Paris, que je conseille à tous les prochains étudiants en échange.

Au début de ma mobilité j’ai été bien accueilli par le Service des Relations Internationales de la Faculté de Médecine de Sorbonne Université, qui a organisé une semaine d’intégration avec plein d’activités intéressantes.

Jakub
Jakub

Les cours théoriques sont orientés vers la pratique clinique, le cours de psychiatrie était passionnant. Néanmoins, c’est le fait que chaque matin, du lundi au vendredi, on passe environ 5 heures à l’hôpital, qui distingue les échanges à la Sorbonne, et en France en général, des échanges dans les autres pays. Pendant les stages, j’ai appris beaucoup de choses pratiques et théoriques. Le plus important est que j’ai gagné en indépendance en ce qui concerne le raisonnement clinique. Souvent, l’externe qui m’accompagnait, me permettait de mener l’examen du patient.

Paris est une ville qui bouge, une ville qu’il faut découvrir soi-même et, c’est sûr, une expérience inoubliable.

Jakub Bajer, étudiant de Poznan en Pologne

Trois mois, 35 ponctions lombaires effectuées de ma propre main, 5 kg de chouquettes mangées au total pendant toutes les visites, 80 nouvelles histoires de la maladie écrites à partir de zéro, plus ou moins 100 heures pendant lesquelles j'ai travaillé après les heures volontairement, des centaines de tests neurologiques fonctionnels réalisés avec des patients complètement différents, 12 biopsies des glandes salivaires ... je pourrais énumérer indéfiniment.

Une mobilité à l’étranger, c’est un enrichissement professionnel et personnel énorme (pour parler d'enrichissement - heureusement j'ai déjà perdu des kilos superflus qui ont été inclus avec les chouquettes :) )

Magdalena

Ce sont des statistiques vraiment impressionnantes pour juste un semestre de mobilité. J'ai fait un stage de neurologie dans la salle Jean Lhermitte à l'hôpital Pitié-Salpêtrière et je dois être honnête avec vous - je ne pouvais pas être affectée à un meilleur service ! En tous cas, la situation parle d'elle-même : au début je détestais cette matière... Aujourd'hui je considère la neurologie comme une très bonne idée pour ma future spécialisation ! Moi - une personne qui a choisi mon parcours professionnel pendant la première année d'études... Désolée, Ob&Gyn, il existe une alternative très fascinante ! Ma mauvaise opinion venait d’une simple ignorance de savoir neurologique. Quelle surprise après cinq ans :).

Bien sûr, il est nécessaire de mentionner que j'ai eu la chance de rencontrer des médecins qui adorent leur travail et leur rôle d'enseignants.

Je me souviens avec un grand sourire de la réaction de la CCA qui gérait notre salle : chaque fois, qu'on lui présentait un patient avec une maladie très complexe, pleine d'enthousiasme, elle criait avec les yeux qui brillent : "ouh lala, quel cas intéressant!". Son attitude positive a influencé toutes les personnes très rapidement.

Au début, évidemment, c’était très difficile - un nouveau pays, une barrière linguistique potentielle, un nouvel hôpital, une nouvelle branche de la médecine... presque tout était nouveau, alors la difficulté de se retrouver dans un nouvel endroit n'était pas étonnante. Cependant, avec le temps, j'ai progressé, ce qui a été remarqué par les médecins du service, ce qui m'a incité à travailler de manière plus intensive.

Je crois que pour une étudiante étrangère, il n'y a pas d'autre meilleur 'merci' que d'entendre dire par les internes que ton stage est déjà fini, parce que tu étais vraiment utile avec ton travail et ta vivacité.

Je ne pouvais rêver d'un meilleur endroit pour acquérir de nouvelles connaissances. Cette formation a renouvelé ma passion et ma curiosité pour la médecine.

Pour finir, il faut sans doute ajouter que cette histoire se déroule dans le centre de Paris... donc en plein cœur d’une grande ville, capitale européenne, qui peut beaucoup offrir sur le plan culturel et dans le domaine du divertissement. A tel point que même si on décide de consacrer tout son temps libre, ce ne serait pas suffisant pour utiliser toutes les opportunités et voir tous les coins de la ville. Paris a un potentiel absolument infini !

En plus, il existe une offre pour de nombreux musées pour les citoyens de l'UE jusqu'à l'âge de 25 ans. Ce qui est surprenant est que la vie sociale riche des habitants de Paris, reste visible même la nuit pendant les jours de travail, mais aussi le dimanche soir. Citant le classique : les français sont toujours sérieux au sujet du dîner :).

Alors, y a-t-il des inconvénients ? Bien sûr - la vie ne consiste pas seulement en des moments joyeux, c' est un sinusoïde incessant! Cependant, chacun de nous a d'autres rêves, d'autres priorités, d'autres préférences et enfin - une différente résistance aux difficultés… mais ce qui est sûr est que surmonter n’importe quelle adversité, cela en vaut la peine!

Magdalena Rochowiak, étudiante de Poznan en Pologne
Erasmus+ 2021/2022 Sorbonne Université

Témoignage d'un étudiant Italien


Davide Maccarrone revient sur les trois de stage qu'il a passé à Sorbonne Université dans le cadre de "son ERASMUS".

Malheureusement, mon Erasmus est fini.

J’ai passé de très beaux mois, je me suis toujours senti accueilli comme un compatriote et les internes et les chefs ont toujours été disponibles pour des explications et désireux d’enseigner.

étudiant italien

J’ai peu à peu acquis des compétences et gagné confiance en visitant les patients et devenant autonome, j’ai perfectionné l’écriture de l’examen clinique sur le portail Orbis et j’ai appris à effectuer des procédures comme les PL.
Les cours du lundi ont toujours été interactifs et intéressants, ainsi que les raisonnements cliniques hebdomadaires dans le département ''ARC', tout a été vraiment très didactique et clair.
Enfin, j’ai également eu l’occasion de suivre en consultation.

Je suis sûr que dans la vie, je veux être neurologue, et cette expérience me sera très utile dans le futur.

Merci beaucoup à vous tous et à la France

Davide Maccarrone, Sapienza Universita di Roma, Italie

Témoignage d'une étudiante Suisse en mars 2021


Témoignage d'une étudiante en temps de pandémie sur son stage international

La pandémie a limité les activités possibles en groupe. Cependant la première semaine de mon échange, avant que nos stages et nos cours commencent, tous les étudiants Erasmus ont pu se rencontrer à travers diverses activités organisées par le service des relations internationales. Cette semaine fut très utile car elle a permis de faire connaissance avec d’autre étudiants et de créer un groupe What’s app grâce auquel nous avons pu communiquer, se poser des questions et organiser des évènements en petit groupe pour respecter les conditions sanitaires.

Cela a été difficile lorsque le confinement a été déclaré au mois d’octobre car les bibliothèques ont fermé et cela a créé une certaine isolation. Nous avons quand même essayé de travailler en petits groupes pour garder notre motivation.

En parallèle, au vu de mon choix de stage (réanimation et pneumologie), j’ai pris en charge un nombre important de patients atteints de la Covid-19.
Ces stages ont été très formateurs sur la prise en charge de multiples patients en pleine pandémie, sur les complications possibles à surveiller lors d’une hospitalisation, sur le contact avec le patient et sur l’inter-professionnalisme.
De plus, j’ai été très contente de pouvoir participer et aider lors de cette pandémie. L’ambiance lors de mes deux stages fut exceptionnelle. Dès les premiers jours, les médecins et les étudiants locaux m’ont expliqué ce que je devais faire et m’ont enseigné ce que je ne savais pas encore faire (ECG, rédiger une bonne observation, faire un examen des nerfs crâniens, envoyer une demande d’un examen complémentaire, etc.).

Lors de mon stage de réanimation, j’ai effectué plusieurs gardes et même au cours de la nuit, les équipes (interne, médecin chef, infirmiers) étaient super. Le chef de service donnait souvent de petits cours s’il y avait des chapitres du cours qu’on n’avait pas compris.

De plus, dans mes deux stages nous avons eu des retours sur ce que le personnel soignant avait pensé de notre investissement et collaboration et cela m’a permis de voir mes points forts et ceux sur lesquels je devais encore m’améliorer.

Joëlle Vanderrusten, Université de Lausanne