Découvrez les parcours des nouveaux Maîtres et Maîtresses de conférences de l'UFR de physique

Après une licence d'Ingénierie à l'Université Pierre et Marie Curie (UPMC, 2013) et son master en Astronomie, Astrophysique et Instrumentation spatiale à l'Observatoire de Paris (2015), Léa Griton effectue son doctorat à l'Université Paris Sciences et Lettres, à l'Observatoire de Paris. Elle effectue alors un travail de simulations numériques en magnétohydrodynamique, pour comprendre les rôles respectifs du vent solaire et de la rotation planétaire dans la dynamique globale des magnétosphères planétaires, en s'appuyant sur trois cas distincts représentés par les planètes Mercure, Saturne et Uranus, sous la direction de Filippo Pantellini et Michel Moncuquet, au LESIA. Elle rejoint l'Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie (IRAP) à Toulouse après sa soutenance de thèse, en octobre 2018, dans l'équipe d'Alexis Rouillard, lauréat d'une bourse de l'ERC pour étudier les origines du vent solaire lent. Elle se consacre alors à une étude du vent solaire et de ses propriétés dans la couronne solaire, à la fois à travers un travail de simulations numériques et d'analyses de donnés de la sonde Parker Solar Probe de la NASA. Elle continue néanmoins ses travaux de thèse en s'impliquant dans des études collaboratives pour proposer à la NASA et à l'ESA une mission d'exploration vers les planètes géantes de glace Uranus et Neptune, et pour préparer l'arrivée de la sonde BepiColombo autour de Mercure en 2025.

Lauréate du concours MCF, elle débute en tant qu'enseignante-chercheuse à l'UFR de Physique le 1er septembre 2021. Au sein de l'équipe Héliosphère et Plasmas astrophysiques du LESIA, son travail de recherche portera sur la dynamique des magnétosphères planétaires et sur l'étude de la variabilité et des sources du vent solaire, en s'appuyant sur les missions Solar Orbiter et BepiColombo.

©  Sylvain Cnudde/LESIA (2018)

Après des études de physique à Karlsruhe, Barcelone et Leipzig, Marcel Hennes effectue son doctorat à l'université de Leipzig, où il étudie les propriétés thermodynamiques, mécaniques et magnétiques de nanoparticules bimétalliques. Il rejoint l'Institut des NanoSciences de Paris (INSP) en 2016 et se consacre à l'étude de nanosystèmes auto-organisés et au contrôle de l'anisotropie magnétique dans des nanostructures en épitaxie verticale. En 2019, il poursuit sa recherche à Sorbonne Université au Laboratoire de Chimie Physique - Matière et Rayonnement (LCPMR) et se spécialise dans l'étude des propriétés magnétiques de couches minces ferro- et ferrimagnétiques sur des temps ultracourts ("femtomagnétisme").

Lauréat du concours MCF, il débute en tant qu'enseignant-chercheur à l'UFR de Physique le 1er septembre 2021. Au sein de l'équipe ELACOU (équipe Croissance et propriétés de systèmes hybrides en couches minces), son travail de recherche portera sur le contrôle ultrarapide de l'aimantation dans des nanocomposites photostrictifs et des nanostructures magnétiques de très faible taille.

Après un diplôme d'ingénieur de l'École Centrale Paris et de physique de l'Université de Stuttgart, Alban Urvoy effectue son doctorat à l'Université de Stuttgart, où il explore le comportement collectif d'atomes de Rydgerg dans des vapeurs de césium. En 2016, il intègre le Massachusetts Institute of Technology et observe le premier condensat de Bose-Einstein par refroidissement laser direct. Depuis 2019, il a rejoint le Laboratoire Kastler Brossel à Sorbonne Université, et se consacre au développement d'une plateforme hybride intégrant atomes froids et nanostructures photoniques, dans le but d'effectuer des opérations d'optique quantique.

Alban intègre l'UFR de physique le 1er septembre 2021 en tant que maître de conférences. Il poursuit son travail de recherche expérimental en traitement de l'information quantique au sein de l'équipe "Réseaux quantiques" du LKB.