Liste des laboratoires - [Physique]
Liste des laboratoires
IAP -->
Laboratoire d'interface entre deux disciplines, l'IAP regroupe des astrophysiciens et des physiciens théoriciens se consacrant à l'observation, la modélisation et la théorie dans les domaines de pointe de l'astrophysique: formation des systèmes planétaires et recherche de planètes extrasolaires, physique stellaire, évolution des galaxies, structures à grande échelle, cosmologie observationnelle et théorique, physique de l'Univers primordial et phénomènes d'énergie extrême. Les recherches s'appuient sur de grands programmes observationnels, des calculs numériques intensifs, ou des calculs analytiques poussés. L'IAP est devenu un Observatoire des Sciences de l'Univers en décembre 2005, ce qui lui confère le rang d'Ecole Interne au sein de Sorbonne Université.
⇒ MOTS CLÉS: astronomie, observations astronomiques, programmes d'observation, astrophysique, cosmologie, astrophysique des hautes énergies, nucléosynthèse primordiale, trous noirs massifs, physique des sursauts gamma, exoplanètes, physique du milieu interstellaire, grandes structures de l'univers, univers profond, matière noire, énergie noire, fond diffus cosmologique, évolution des galaxies, Voie lactée, milieu interstellaire, formation d'étoiles, formation de galaxies, galaxies à sursauts de formation d'étoiles, galaxies à grand décalage spectral, modélisations théoriques, physique stellaire, physique planétaire, atmosphère et magnétosphère des planètes, physique théorique, astroparticules, cosmologie primordiale, physique de la gravitation, gravitation relativiste, théories de gravitation alternatives, ondes gravitationnelles...
IMPMC -->
L'IMPMC est un institut pluridisciplinaire de physique, de sciences de la Terre et de biophysique-bioinformatique. Laboratoire de recherche historique en minéralogie, physique et sciences des matériaux, sa stratégie de recherche est articulée autour de projets ambitieux en physique de la matière condensée, en sciences de la Terre au sens large et en biologie, les trois composantes fondamentales de l’unité. L’IMPMC possède une instrumentation importante : spectromètres, diffractomètres, microscopes électroniques à transmission et à balayage, appareillage haute pression. Une large place est également faite à l’utilisation et au développement d’instrumentation sur grands instruments (sources synchrotron ou XFEL, sources de neutrons ou installations laser pour des expériences de compression dynamique). L’Institut héberge par ailleurs la collection de minéraux de Sorbonne Université sur le campus Pierre et Marie Curie et est lié aux collections de géologie (minéraux, roches, météorites) du Muséum National d’Histoire Naturelle.
⇒ Mots clés: physique des matériaux, minéralogie, physique de la matière condensée, sciences de la Terre, minéralogie magnétique de basse dimensionnalité, nanoparticules magnétiques et paléomagnétisme, magnétisme moléculaire, théorie quantique des matériaux, physique des systèmes simples en conditions extrêmes, matière condensée sous haute pression, design et étude de nouveaux matériaux à propriétés remarquables, minéralogie des intérieurs planétaires, minéralogie environnementale, dynamique des surfaces continentales, biogéochimie des éléments traces métalliques, géobiologie, bioinformatique, biophysique, relations séquence-structure-fonction des protéines, cosmochimie...
INSP -->
Ses objectifs scientifiques s’inscrivent au cœur de la recherche fondamentale en nanosciences, avec néanmoins des ouvertures vers des domaines d’applications variés : optoélectronique, électronique de spin, sciences de la Terre, environnement, catalyse, nouveaux matériaux ou encore la santé. Le thème fédérateur est la mise en évidence et la compréhension des propriétés nouvelles qui surgissent chaque fois que des phénomènes physiques se trouvent confinés dans des objets de taille inférieure à leur longueur caractéristique. Une attention particulière est portée au contrôle et à la caractérisation des interfaces entre ces petits objets et leur environnement. La richesse culturelle de l'INSP résulte du côtoiement entre chercheurs formés en physique de la matière condensée, optique, acoustique, physique atomique et moléculaire ou en chimie, que ce soit dans le domaine expérimental ou théorique. L’INSP regroupe de larges compétences, tant en termes de moyens de fabrication (épitaxie par jets moléculaires, ablation laser, litho-graphie, auto-organisation, croissance d’agrégats…) que de moyens de caractérisation et d’études (spectroscopies, microscopies à haute résolution, sondes locales, source d’ions rapides et d’ions multichargés, simulation numérique…).
⇒ Mots clés: nanosciences, nanostructures, semi-conducteurs magnétiques, nano-objets individuels, nanophotonique et optique quantique, cohérence de spin, effet de proximité supraconducteur, supraconductivité multigap et conventionnelle, transition supraconducteur-isolant, acoustique pico-seconde, magnéto-acoustique, cristaux phononiques, photonique du vivant, couches nanométriques, nano-dispositifs supraconducteurs, physico-chimie et dynamique des surfaces, mécanique multi-échelles des solides faibles, systèmes hybrides en couches minces, diffraction d’atomes sous incidence rasante-GIFAD, oxydes en basses dimensions, agrégats et surfaces sous excitations intenses...
LERMA -->
Situé principalement à l'Observatoire de Paris, Le LERMA est organisé autour de 4 grandes thématiques : 1- galaxies et cosmologie: l’Univers primordial, matière noire, formation des galaxies et étoiles, trous noirs et galaxies, grandes structures de l’Univers -; 2- dynamique du milieu interstellaire et plasmas stellaires: caractérisation observationnelle du cycle du milieu interstellaire, formation des étoiles et des planètes, modélisation du milieu interstellaire du gaz diffus aux étoiles et disques, astrochimie...-; 3- molécules dans l'univers: études expérimentale et théorique sur l’origine et l’évolution de la matière moléculaire, spectroscopie moléculaire haute résolution, anomalies d’abondance dans les atmosphères, suivi des polluants atmosphériques -; 4- Instrumentation et télédétection: développement de l’instrumentation hétérodyne Térahertz pour les observatoires spatiaux ou au sol, activité de recherche et développement, télédétection des surfaces et atmosphères.
⇒ MOTS CLÉS: astrophysique, cosmologie, Univers primordial, fond diffus cosmologique, modèle standard, réionisation de l’Univers, matière noire, trous noirs, formation des galaxies et des étoiles, amas de galaxies, disques d’accrétion, dynamique du milieu interstellaire, interactions matière / rayonnement, plasmas stellaires, astrophysique moléculaire, chimie hétérogène, processus collisionnels et réactifs, spectroscopie et (photo)dynamique moléculaire, simulations numériques, outils de modélisation, instrumentation Térahertz, télédétection des surfaces et atmosphères...
LESIA -->
Le LESIA a pour vocation, à l'Observatoire de Paris, la conception et la réalisation d’instrumentation scientifique spatiale et sol, l’exploitation et l’interprétation scientifique des observations des instruments réalisés, le développement de techniques avancées mises en œuvre dans des instruments au sol ainsi que des instruments spatiaux. Les activités sont organisées autour des projets (sol, espace ou modélisation) dont de nombreuses réalisations instrumentales font la réputation du laboratoire. Les activités scientifiques du LESIA sont structurées en cinq pôles: - pôle étoile, pôle Haute Résolution Angulaire en Astrophysique, pôle planétologie, pôle physique des plasmas et pôle physique solaire -, sont axées sur quinze grands thèmes astrophysiques portant sur la plupart des constituants de l’Univers, et dix filières techniques. Le laboratoire est également très impliqué dans de nombreux aspects des techniques et technologies de l’information, pour le développement de méthodes instrumentales et pour l’analyse de données.
⇒ MOTS CLES: recherche instrumentale, instrumentation spatiale et sol, imagerie à très haute dynamique, interférométrie optique à longue base, optique adaptative, radioastronomie basses fréquences, astrophysique, physique des intérieurs stellaires, champs magnétiques stellaires, magnétosphères, Haute Résolution Angulaire, planétologie, vent solaire, détection des exoplanètes, formation du système solaire, perturbations héliosphériques, météorologie de l’espace, astéroïdes, comètes, objets transneptuniens, physique des atmosphères planétaires, surfaces planétaires, physique solaire, champs magnétiques solaires, activité éruptive du soleil, dynamique de l’atmosphère solaire, sismologie stellaire, plasmas héliosphériques, magnétisme stellaire, milieu interplanétaire, magnétosphères planétaires, activité des cœurs de galaxies...
LJP -->
Le LJP mène des recherches en physique à l'interface avec la biologie et la médecine. Il développe de nouvelles approches expérimentales visant à sonder les propriétés de systèmes biologiques complexes à différentes échelles. Une grande partie de ses recherches se situe dans le contexte de la réponse d’un système biologique à des perturbations extérieures. Le LJP cherche à réaliser de nouveaux systèmes mécaniques ou physico-chimiques dont les comportements pourraient offrir certaines analogies avec des systèmes biologiques. C’est une approche "bioinspirée", qui permet des aller-retour entre les systèmes vivants et les systèmes artificiels en vue soit de développer de nouveaux concepts soit d’améliorer notre compréhension de certains mécanismes biologiques en cherchant à les reproduire de manière artificielle. Le laboratoire comprend de plus une composante théorique en constante interaction avec ses activités expérimentales.
⇒ Mots clés: biophysique, approche bioinspirée, comportement du poisson zèbre, imagerie calcique, biophysique des micro-organismes, approche biomimétique de la perception tactile digitale humaine, mécanique de contact, biophotonique : trafic intra- et inter-cellulaire, dynamique stochastique des systèmes réactifs et vivants, biophysique des micro-organismes, microrhéologie des biofilms, croissance des biofilms en flux, communautés adhérentes multi-espèces, variabilté phénotypique, mutagénèse, cycle cellulaire, microfluidique des Biofilms Epilithiques: impact du chlordécone, morphogénèse dans les systèmes moléculaires, biophotonique : spectro-imagerie à visée diagnostique, modélisation mésoscopique des biopolymères...
LKB -->
Installé sur le campus Pierre et Marie Curie de Sorbonne Université, au département de physique de l'ENS et au Collège de France, le Laboratoire Kastler Brossel est un des acteurs majeurs (avec 3 prix Nobel) dans le domaine de la physique quantique. Ses thématiques abordent de nombreux aspects depuis les tests fondamentaux de la théorie quantique jusqu’aux applications. L’activité du LKB est structurée autour de cinq axes : 1- Gaz quantiques (thèmes abordés : microcircuits à atomes, condensats de Bose-Einstein, gaz de Fermi ultra-froids, systèmes quantiques complexes) ; 2- Information et optique quantique (électrodynamique quantique en cavité, optique quantique, optomécanique et mesures quantiques, fluctuations quantiques et relativité) ; 3- Atomes et lumière dans des milieux denses ou complexes (hélium polarisé, solides et fluides quantiques ; imagerie optique et application aux milieux diffusants et biologiques) ; 4- Tests des interactions fondamentales et métrologie ; 5- Frontières et applications : plusieurs équipes développent des méthodes intéressant d’autres disciplines (biologie, médecine, spatial) ou des technologies innovantes.
⇒ MOTS CLÉS: Physique quantique, gaz quantiques, gaz de Fermi ultrafroids, condensats de Bose-Einstein, microcircuits à atomes, systèmes quantiques complexes, systèmes désordonnés, systèmes chaotiques, intrication et décohérence quantique, mémoires quantiques, ingénierie quantique, force de Casimir, réflexion quantique, génération d’états non classiques, électrodynamique quantique en cavité, optomécanique et mesures quantiques, optique quantique, fluctuations quantiques et relativité, fluides et solides quantiques, imagerie optique et application aux milieux diffusants et biologiques, propagation de la lumière dans les milieux complexes, test des interactions fondamentales, métrologie des systèmes simples, métrologie des ions piégés, applications de la physique quantique...
LPEM -->
Le laboratoire LPEM est situé au sein de l’Ecole Supérieure de Physique et Chimie Industrielles de la ville de Paris (ESPCI). L’étude des caractéristiques extraordinaires de certains matériaux et une exploration du nanomonde constituent les deux préoccupations majeures du laboratoire. Son activité est organisée autour de trois grands thèmes: 1- la nanophysique, les nanostructures et les nanomatériaux ; 2- les systèmes électroniques corrélés et de basse dimension ; 3- l’instrumentation.
⇒ Mots clés: physique des matériaux; nanophysique; nanostructures; nanomatériaux; systèmes électroniques corrélés et de basse dimensionalité; synthèse de nanocristaux de semi-conducteurs; transfert de chaleur à l’échelle nanométrique; comportement des oxydes et des semi-métaux; fluctuations supraconductrices; synthèse de nanoparticules colloïdales semi-conductrices; boites quantiques; conductivité optique dans les matériaux cristallins; nanophotonique; nanothermique; dispositifs optoélectroniques; transport quantique; supraconducteurs non conventionnels; nanostructures supraconductrices; instrumentation: propriétés électriques des solides, imagerie, capteurs et instrumentation, télécommunications, résonance magnétique nucléaire bas champ...
LPNHE -->
Les activités de recherche du LPNHE sont principalement expérimentales. Les questions auxquelles tentent de répondre les chercheurs du laboratoire concernent la physique fondamentale et ils cherchent des réponses à l'aide d'expériences qui ont lieu auprès d'accélérateurs de particules et d'observatoires du monde entier au sein de grandes collaborations internationales. Le laboratoire est engagé dans plusieurs grands programmes expérimentaux couvrant les enjeux actuels de la physique des particules, des astroparticules, et de la cosmologie: origine des masses et des familles de particules, recherche du boson de Higgs, unification des interactions fondamentales, recherche de la supersymétrie, dimensions supplémentaires de l’espace-temps; asymétrie matière-antimatière et la physique des saveurs lourdes; propriétés des neutrinos; contenu énergétique de l’univers, matière noire et énergie noire; origine des rayons cosmiques de très haute énergie. Les équipes réunissent et développent des compétences extrêmement diversifiées en physique, électronique, informatique ou mécanique. Les théoriciens du LPNHE représentent une petite composante qui enrichit la vie scientifique du laboratoire.
⇒ Mots-clés: astroparticules, cosmologie, matière noire, énergie noire, histoire du taux d’expansion de l’univers, physique des particules, physique des saveurs lourdes, physique des neutrinos, rayons cosmiques de haute énergie, masses et interactions fondamentales, asymétrie matière-antimatière, nature et origine du rayonnement cosmique de hautes énergies, dynamique des systèmes auto-gravitants, physique théorique, instrumentation électronique, mécanique, grille de calcul, Calcul Haute Performance, accélérateurs/détecteurs de particules.
LPP -->
Implanté sur le campus campus Pierre et Marie Curie de Sorbonne Université et à l’Ecole Polytechnique, Le LPP s'intéresse à tous les aspects de la physique des plasmas, selon ces principaux axes de recherche : plasmas de fusion magnétique liés au programme ITER, plasmas spatiaux en liaison avec les programmes des grandes agences (CNES, ESA etc…), plasmas denses impulsionnels, plasmas froids pour l’environnement, l’énergie et les nanotechnologies. La turbulence dans les plasmas est un thème transverse à la plupart des études menées au LPP, ainsi que l’ingénierie spatiale, les activités de simulation numérique et modélisation, et les technologies plasmas. Ce laboratoire permet de préparer au mieux les grands projets d’envergure internationale de la discipline, notamment les projets spatiaux d’étude des plasmas du Système Soleil -Terre et des plasmas planétaires, le projet ITER de confinement magnétique d’un plasma de fusion.
⇒ Mots-clés: physique des plasmas, projets spatiaux d’étude des plasmas, programme ITER, plasmas de fusion magnétique, plasmas chauds impulsionnels, plasmas magnétisés pulsés, plasmas froids, plasmas pour l'environnement, plasmas pour la propulsion spatiale, plasmas pour les micro- et nano-technologies, plasmas spatiaux, plasmas naturels du système solaire, modélisation théorique des plasmas sans collision, turbulence dans les plasmas magnétisés, reconnexion magnétique, accélération, rayonnement et turbulence dans les régions aurorales terrestres, aurores boréales, ondes de choc sans collision, vent solaire, magnétopause de la Terre, magnétosphères planétaires, météorologie de l’espace, sous-orages magnétosphériques, ingénierie spatiale, missions spatiales, simulation numérique, modélisation, technologies plasmas...
LPENS -->
Le Laboratoire de Physique de l'ENS, le LPENS, créé le 1er janvier 2019, est issu de la fusion de 4 laboratoires du département de physique: laboratoire Pierre Aigrain (LPA), laboratoire de Physique Statistique (LPS), laboratoire de Physique Théorique (LPT), laboratoire de radioastronomie (LRA).
L'activité scientifique du laboratoire, théorique et expérimentale, est organisée autour de 6 axes de recherche : physique statistique, matériaux et dispositifs quantiques, fluides et interfaces, biophysique, interactions fondamentales, astrophysique.
⇒ Mots-clés: champs aléatoires et systèmes hors d’équilibre, physique statistique et inférence pour la biologie, systèmes classiques ou quantiques en interaction, systèmes désordonnés et applications, nano-optique, nano-THz, Physique mésoscopique, physique quantique et dispositifs, théorie de la matière condensée, mécanique, matière molle, morphogénèse, nano-fluidique, physique non-linéaire, biophysique des biomolécules, biophysique et neuroscience théoriques, mécanismes moléculaires membranaires, microfluidique, émulsion et biologie, champs, gravitation et cordes, astrophysique, physique du milieu interstellaire et des étoiles, cosmologie.
LPTHE -->
L’activité scientifique du LPTHE est centrée sur le principe unificateur qu’est la théorie quantique des champs aussi bien dans ses aspects très théoriques que ses applications. Les domaines suivants sont représentés au LPTHE : 1- Physique mathématique: systèmes intégrables, matrices aléatoires, systèmes dynamiques discrets, théorie de la renormalisation; 2- Cordes, branes et champs: description microscopique des trous noirs et holographie, compactifications avec flux et stabilisation des modules, théories topologiques et supersymétrie; 3- Matière condensée et physique Statistique; 4- Physique des particules et cosmologie: chromodynamique quantique (QCD) perturbative, secteur électrofaible, phénoménologie au delà du Modèle Standard, astroparticules et cosmologie.
LPTMC -->
La recherche développée au sein du LPTMC couvre des domaines allant de la physique classique à la physique quantique. Les questions abordées sont d'ordre conceptuel ou pratique. Le laboratoire est organisé en 3 pôles de recherche: 1- Physique statistique et modélisation pour la chimie, la géochimie et la biologie. Ce pôle est centré sur l'étude des systèmes complexes et cherche à établir des liens entre la composition, la structure hétérogène à petite échelle, la dynamique simple ou collective des processus sous-jacents et les propriétés macroscopiques du milieu; 2- Physique statistique: développement de nouvelles approches théoriques permettant l'étude de systèmes désordonnés, frustrés ou hors de l'équilibre thermodynamique; 3- Corrélations quantiques: étude théorique des corrélations fortes dans une large gamme de systèmes quantiques.
⇒ Mots clés: physique de la matière condensée; physique statistique; systèmes complexes ; systèmes désordonnés; fluides complexes; phases quantiques à basse température; modélisation pour la chimie, la géochimie et la biologie la biologie; systèmes hors de l'équilibre; hors de l'équilibre thermodynamique; mécanique statistique algébrique; transition vitreuse; membranes; verres de spin; systèmes frustrés; matériaux granulaires; hystérésis et métastabilité; mouillage; modèles intégrables; corrélations quantiques; corrélations fortes; magnétisme quantique; gaz d'électrons en basse dimension; gaz atomiques ultrafroids; intrication quantique et décohérence...
LULI -->
Centre de recherche en physique des plasmas chauds créés par laser et leurs applications, le LULI aborde traditionnellement le thème de la physique des plasmas de fusion inertielle laser, sous ses différents aspects: l'interaction laser-plasma sous-dense, l'hydrodynamique et les propriétés radiatives des plasmas laser, les équations d'état à haute pression... La recherche conduite au LULI s'est toutefois largement diversifiée pour couvrir des thématiques de physique à haute densité d’énergie (pour l’astrophysique et la planétologie de laboratoire) ou des thématiques liées aux applications des sources secondaires de particules et de rayonnement. L'interaction rayonnement – matière, l'étude des matériaux sous choc et la physique en champ fort sont également abordés. Par ailleurs, le LULI est un Grand équipement de recherche national et européen qui met à disposition de la communauté les installations laser de puissance françaises académiques les plus énergétiques et les équipements expérimentaux associés. Le laboratoire est donc engagé dans des programmes novateurs de recherche et développement sur les sources laser et les technologies associées.
⇒ MOTS CLÉS: physique des plasmas chauds laser, fusion inertielle laser, physique atomique des plasmas denses, interaction laser-plasma, hydrodynamique, équations d'état, astrophysique et planétologie de laboratoire, sources secondaires de particules et rayonnement, physique en champ fort, LULI2000, APOLLON.
Présentation à venir
PCC -->
Basé à l'Institut Curie, l’objectif de l’unité est de découvrir le rôle des lois physiques de l’architecture et les fonctions des systèmes cellulaires. À cette fin, les équipes suivent des approches interdisciplinaires impliquant la physique, la chimie et la biologie. Les études couvrent une étendue de sujets allant de molécules simples (moteurs moléculaires, les interactions ADN-protéines, des protéines membranaires) à des fonctions cellulaires (adhésion cellulaire, la division cellulaire, la motilité cellulaire, transport intracellulaire) et le comportement collectif des cellules dans les tissus et les organismes (blessure, guérison, morphogenèse). Les études comprennent l’utilisation de nombreux systèmes expérimentaux allant d’assemblages moléculaires isolés et des systèmes biomimétiques à des systèmes cellulaires et multicellulaires. Les approches combinent études théoriques et une variété de techniques expérimentales telles que la microscopie optique et électronique, ainsi que la microfluidique et le micromodelage, l’optogénétique ou la micromanipulation mécanique à l’aide de pinces optiques ou magnétiques.
⇒ Mots clés: physico-chimie des systèmes vivants, rôle des membranes et fonctions cellulaires, systèmes biomimétiques, imagerie et contrôle optique de l'organisation cellulaire, mécanique et génétique du développement embryonnaire et tumoral, analyse fonctionnelle et structurale des protéines membranaires, approches quantitatives en immuno-hématologie, technique du code-barre cellulaire, populations de cellules en interaction - techniques de micro-fabrication, systèmes modèles -, biomimétisme du mouvement cellulaire - mécanismes physiques et biochimiques -, macromolécules et microsystèmes en biologie et médecine, méthodes de diagnostic relatives au maladies, microfluidique, laboratoire sur puce, moteurs moléculaires...
PMMH -->
Situé à l’ESPCI, ce laboratoire est une unité de recherche expérimentale multi-disciplinaire dans les domaines de la mécanique des fluides et des solides (ingénierie), de la physique, de la biologie et aussi de la chimie. Son champ d’action s’étend de la recherche fondamentale aux applications, avec des relations importantes avec le monde industriel principalement autour de l’innovation dans les procédés. Les principaux pôles de recherche du PMMH s’articulent autour de la mécanique des fluides et de la mécanique des solides. Beaucoup de thématiques développées au PMMH ont la particularité d’utiliser des concepts issus de ces deux domaines scientifiques (interactions fluides/structure, dynamique des interfaces et mouillage) mais aussi de s’interroger de manière plus fondamentale sur la physique de la matière au voisinage des transitions de blocage (rhéologie des fluides complexes, matière molle, matériaux vitreux et granulaires).
⇒ Mots-clés: mécanique des fluides et des solides, hydodynamique, physico-chimie de la séparation, ondes de surface, transitions de phase et interfaces, biomimétisme et interactions fluide-structure, contrôle d'écoulement, instabilités hydodynamiques, mouillage et non-mouillage, matière molle, microfluidique et biologie, fluides actifs, acousto-fluidique, interaction fluide-structure à bas Re, biophysique cellulaire, élasto-capilarité, mécanique du solide et physique statistique, érosion, transport et géomorphologie, physique et mécanique des milieux granulaires et suspensions, biomécanique et croissance de racine de plantes, mécanique et géométrie de plaques minces, interfaces hors équilibre et systèmes vitreux, rupture et plasticité des matériaux désordonnés.
SYRTE -->
Situé à l’Observatoire de Paris, le SYRTE allie recherche de très haut niveau et services scientifiques. Il se place aujourd’hui au premier rang international dans des champs disciplinaires variés : métrologie du temps et des fréquences, systèmes de référence célestes, rotation de la Terre, histoire de l’astronomie. La pluridisciplinarité du SYRTE se retrouve aussi dans ses compétences transverses - théorie, instrumentation, traitement et analyse de données - et dans la diversité de ses objectifs qui vont de la physique fondamentale jusqu’au transfert industriel. Parallèlement à ses activités de recherche, le SYRTE assure des services nationaux et internationaux. Il compte en son sein le LNE-SYRTE, chargé par le Laboratoire National de Métrologie et d’Essais (LNE) de la responsabilité des références nationales de temps et de fréquence. Il compte également plusieurs services du Service International de la Rotation Terrestre (IERS) et d’organismes associés.
⇒ Mots clés: rotation de la terre, géodésie spatiale, systèmes de référence céleste, astrométrie des quasars, modélisation rotationnelle des corps célestes, métrologie, échelle de temps, géodésie chronométrique, systèmes de positionnement par satellites, métrologie des fréquences optiques, horloge à réseau optique de grande exactitude, peignes de fréquence optiques, lasers ultra-stables, métrologie des fréquences micro-ondes, horloges à fontaines atomiques, application des fontaines atomiques, métrologie du temps, échelle de temps UTC, comparaison d’horloges par TWSTFT, métrologie du temps et GNSS, interférométrie atomique et capteurs inertiels, interféromètres à atomes en chute libre, interféromètres à atomes piégés, histoire de l'astronomie, liens optiques cohérents, piégeage cohérent de populations, ACES (Ensemble d’horloges atomique dans l’Espace), tests de relativité générale, variation des constantes fondamentales.
FÉDÉRATIONS DE RECHERCHE
FRIF -->
La FRIF, "laboratoire sans murs", regroupe plusieurs laboratoires autour d'un projet commun. Cette fédération regroupe le LPNHE, le LPTHE et le LPTENS , ainsi que les groupes "Physique théorique : gravitation et cosmologie" (GReCO) de l'IAP, et le laboratoire Astroparticule et Cosmologie (APC, université Paris Diderot).
Les activités de la FRIF portent principalement sur la physique théorique et la physique expérimentale des particules et astroparticules, la gravité et la cosmologie. Le but de cette fédération est d'accroître les échanges entre les laboratoires et d'en animer la vie scientifique, en organisant des séminaires communs, des visites de chercheurs étrangers.
PLAS@PAR (FR2040) est une fédération de recherche qui regroupe tous les chercheurs intéressés aux sciences des plasmas dans des laboratoires de l'UFR de physique principalement, mais aussi de chimie et d'ingénierie et à l'ONERA. Les domaines couverts vont de l'astrophysique, aux interactions laser-plasma en passant par la fusion ou les applications industrielles ou médicales. La fédération a pour buts de soutenir les actions d'enseignement en sciences des plasmas, de donner de la visibilité aux thématiques scientifiques concernées, d'encourager les collaborations et d'accompagner les thématiques émergentes, en particulier interdisciplinaires.