Parcours Géophysique-Géotechnique (G²)

Un choix de coloration en M2 permet de se spécialiser :

• coloration Géophysique
• coloration Géotechnique
• coloration MSROE (Mécanique des sols, des roches et des ouvrages dans leur environnement), sur dossier et orienté recherche (poursuite en doctorat).

En géophysique la formation pratique est réalisée dans le cadre de stages de terrain avec plusieurs méthodes de prospection autour d’une problématique donnée : 2 semaines de stage de terrain pour la coloration géophysique, 1 semaine géophysique-géotechnique pour la coloration géotechnique, et 1 semaine de géophysique pour le MSROE en option.

La formation géotechnique fait appel à des intervenantes et intervenants extérieurs venant d’institutions à l’expertise reconnue : Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM), l’École des Ponts ParisTech (ENPC),  CentraleSupélec (CS), Institut Français des Sciences et Technologies des transports (IFSTTAR). Parallèlement au parcours G², les étudiantes et étudiants peuvent également s’inscrire en M2 au MSROE (master Mécanique des Sols et des Roches et des Ouvrages dans leur Environnement) avec une majorité des cours à l’ENPC et CS, master avec une vocation recherche en géotechnique plus prononcée.

Nos diplômées et diplômés interviennent grâce à ces méthodes d’imagerie dans le domaine de l’environnement, de la gestion des ressources en eau, de l’évaluation des risques naturels à la détection des zones polluées, voire à la détection pyrotechnique. Des secteurs d'activités émergent dont la reconnaissance des grandes structures linéaires (digues et ouvrage de rétention) en relation avec les risques inhérents à ce type d’ouvrages, ou la détection des réseaux  (canalisation eaux et gaz, réseaux filaires) suivant une norme récente, avant travaux dans les sols urbains ou péri-urbains. La reconnaissance des sols et structures antiques ou historiques est également un débouché marginal possible (géo-archéologie).

Les géotechniciennes et géotechniciens interviennent sur les diagnostics préalables et la conduction de travaux (routes, fondations, terrassement, tunnels) mais de nouveaux besoins d’expertises apparaissent, avec par exemple le développement d’ouvrages en contexte proche-offshore (éoliennes en mer). Plus proches de l'établissement de formation, les travaux du Grand Paris avec ses nombreux chantiers souterrains induiront une recrudescence pérenne (jusqu'en 2030) des embauches dans le domaine de la géotechnique.