Antoine Barreto et Mathilda Bearez

Coordinateur et coordinatrice au sein de la Maison de la Vie Étudiante

Notre mission première est d’améliorer l’expérience de tous et toutes au sein de la Maison de la Vie Étudiante.
  • Pouvez-vous vous présenter ?

Antoine et Mathilda : Nous sommes étudiant et étudiante en 1ère année de master de Chimie. En complément, nous occupons un emploi étudiant au sein de la faculté : nous sommes les coordinateurs de l’équipe des emplois étudiants de la Maison de la Vie Étudiante (MVE), après en avoir été chargés d’accueil l’année dernière.

 

  • Qu’est-ce qui vous a amené à travailler à la Maison de la Vie Étudiante ?

M : À mon arrivée sur le campus, je ne fréquentais pas la MVE. Un ami y travaillait et ses missions m’ont intéressées, d’où mon souhait de postuler pour l’année 23/24. Déjà engagée au sein d’une association à la fac, je voulais approfondir cet investissement personnel. Je cherchais aussi un revenu financier en parallèle de mes études et la localisation est un réel avantage. En étudiant et travaillant à la fac, cela m’évite des temps de trajet.

A : Alors que j’occupais un emploi étudiant au service Orientation et Insertion en 22/23, j’ai eu l’occasion d’effectuer des remplacements à l’accueil de la MVE. Appréciant ce poste, j’ai donc décidé l’année dernière de poursuivre mon emploi étudiant à la MVE cette fois-ci, en étant chargé d’accueil. En fin d’année dernière, la direction nous a proposée, à Mathilda et à moi, de devenir les coordinateurs pour cette année 24/25.

 

  • Quelles sont vos missions ?

M : Notre mission première est d’améliorer l’expérience de tous et toutes au sein de la MVE. Nous donnons les meilleures pistes possibles aux chargées et chargés d’accueil, qui sont en première ligne des demandes des étudiantes et étudiants. Nous coordonnons l’équipe des emplois étudiants de la MVE, en organisant les plannings et en montant des réunions régulièrement. Nous sommes aussi amenés à gérer les événements se déroulant à la MVE, tels que les déjeuners gratuits et les permanences.

A : Les missions sont larges. On veille à la bonne entente de l’équipe des emplois étudiants et on s’occupe également de la formation des nouveaux. On sert énormément d’appui, notamment pour des évènements comme les Sorbonnales, où un lien est nécessaire entre les étudiantes et étudiants et les demandes des organisateurs et organisatrices.

 

  • Quelles compétences ces missions vous ont-elles permises d’acquérir ?

: En gérant une équipe de 50 personnes, j’apprends à m’organiser de manière considérable. En tant que coordinatrice, je m’occupe également de la partie administrative avec la réalisation des plannings. Ce ne sont pas des compétences que l’on apprend dans le cadre de nos études.

A : On acquiert une grande capacité d’adaptation, notamment dans le travail d’équipe où on est en binôme. On apprend à travailler avec chaque personne, quelles que soient sa méthode de travail et sa personnalité. C’est une formation non officielle de management.

 

  • Comment gérez-vous année universitaire et emploi étudiant ?

M : La direction de la MVE insiste pour que nos études passent avant le travail. Bien que je sois coordinatrice avec beaucoup de responsabilités, je ne ressens pas de pression. Que ce soit chez moi ou même à la fac, j’en profite dès que je peux pour avancer sur mes cours. Je gère mon travail comme je peux sans que ça empiète sur mes études.

A : Peu importe le poste qu’on occupe, les plannings sont faits à la semaine suivant nos disponibilités. On ne doit pas dépasser 60h dans le mois, ce qui correspond à 15h par semaine. Si on sait bien gérer son temps, c’est assez complémentaire finalement.

 

  • Des conseils pour celles et ceux qui voudraient postuler ?

M : Il faut s’intéresser à la vie étudiante et aimer aider les autres. Savoir répondre présent autant pour des questions administratives, juridiques que pour des problèmes plus personnels. Il est important de ne pas se mettre de barrière. J’ai pu voir des personnes timides gagner rapidement en aisance et en confiance en soi.

A : Il est nécessaire de pouvoir s’adapter à tout type de situation. D’autant plus ici avec un public aussi varié, qui vient de divers horizons.

 

Propos recueillis le 10 octobre 2024.